PLAINTE CONTRE L'ETAT ALGERIEN
Partie 10 |
Après l'assassinats des femmes, le Livre Blanc donne un aperçu de ceux
des enfants.
Les photographies présentées
démontrent suffisamment la cruauté de ces assassins. Elles se passent de longs
commentaires.
Attirés dans un
guet-apens, le 3 mai 1956, par un de leurs camarades musulmans, trois écoliers
européens d'AIN-BElDA : Jean-Paul MORIO, Jean ROMAIN ALMERAS et
Gilbert BOUSQUET sont enlevés, battus et lapidés, puis égorgés par les
rebelles au douar Oulma. Les corps des trois enfante sont découverts dans un
puits le 23 juin 1956.
--=o=--
KECHOUT Saïd ben Rabah,
âgé de
12 ans, assassiné par
les rebelles,
le
13 juin 1956,
au douar Errich (commune mixte d'AlN-BESSEM).
--=o=--
Le 24 août 1956, un enfant
musulman égorgé par
les rebelles sur la route
Biskra-Tolga
--=o=--
DAHOU Oumelkheir
égorgée par les rebelles dans la nuit
du 29 au 30 avril
1957, à TLEMCEN,
faubourg BOUDGHENE.
--=o=--
En 2000 - 2001 - 2002, j'entendais
parler de l'Afghanistant et des Taliban et j'ai la sensation maintenant d'avoir
deja entendu ce langage quelque part.
Et c'est en lisant les
INTERDICTIONS .....ci dessous, relevées dans le Livre Blanc, que je
me rend-compte à quel point il existe une similitude entre ce pays et le
Gouvernement du FLN. Mais à chaque pays son problème, celui de l'Algérie n'est
plus le mien.
Voici donc
l'extrait de la page 73 :
INTERDICTION...
D'AVOIR DES
CHIENS
Passons sur
l'interdiction de posséder des chiens qui pourrait prêter à rire, si elle
n'avait coûté à certains réfractaires la somme de 20.000 Frs d'amende par chien
(notamment dans le douar Ghahna cité plus haut) et dans
certains cas des peines plus graves.
Ainsi, dans la région
de PHILIPPEVILLE les propriétaires de chiens qui n'avaient pas obéi aux
prescriptions des « libérateurs » furent mis dans l'obligation de les
abattre sur-le-champ, de boire leur sang et même de les manger.
Ceci s'est
passé au douar Kerkera, de la Commune Mixte de
COLLO
Dans la région de la
SOUMMAM, au douar Ouzellaguen, les propriétaires récalcitrants
furent obligés d'étouffer dans leurs bras leurs fidèles compagnons et de payer
15.000 Frs pour tout chien non abattu.
DE PORTER DES
VÊTEMENTS EUROPÉENS
N'insistons pas
davantage sur l'interdiction de porter le béret et le pantalon européen
qui est quelque peu puérile quand on sait que le béret est porté habituellement
par un grand nombre de kabyles, que le port de la chéchia ou du tarbouche
n'est nullement imposé par la religion ; ces coiffures sont d'ailleurs à peu
près inconnues dans la péninsule arabique et les États musulmans modernes ont
adopté les vêtements européens.
Ce qu'il faut retenir,
c'est l'inspiration raciste de ces mesures et l'esprit totalitaire
qu'elles dénotent chez leurs promoteurs.
D'ACCEPTER DES
SOINS GRATUITS
Signalons enfin, pour
en relever le caractère odieux, L’ordre donné à la population musulmane, dans
les douars Soufflât et Metterane notamment (région d'Aumale),
de refuser les soins que donnent gratuitement les médecins militaires
sous prétexte que
« le service de
santé colonialiste aurait reçu l'ordre de supprimer la population musulmane par
n'importe quel moyen et utiliserait des produits pharmaceutiques et des vaccins
empoisonnés
»
--=o=--
P.63 -
D'autres
interdictions sont intervenues et ceux qui ne s'exécutaient
pas étaient
égorgés tel DJEBAILLI Mohamed, commerçant qui a refusé
d'obéir aux
exigences du FLN.
--=o=--
FLAGRANT DÉLIT DE MENSONGE
Nous entendons dire même de nos jours
par certains algériens que la France n'acceptait pas la scolarisation des
enfants musulmans.
P. 59,
je relève :.
La consigne la plus
absurde, la moins justifiable, dans la mesure où elle va à l’encontre de
l'effort de libération que prétendent incarner les rebelles, est bien celle qui
interdit aux musulmans d'envoyer leurs enfants dans les établissements scolaires
français.
...
La grève scolaire a
donné lieu à une minutieuse préparation avec diffusion de tracts, envoi de
lettres de menaces, allant jusqu'à l'attentat à la grenade contre les écoliers !
Très mal accueillie
par les parents, elle n'a dû son succès initial qu'à la menace et à la
terreur.
Aussi, dès qu'ils en
ont eu la possibilité et notamment grâce aux mesures de protection prises par
l'armée, à la suite de la grève générale de huit jours, les enfants ont repris,
avec joie, le chemin de l'école, la seule voie de salut et d'espoir pour la
jeunesse.
Tous les détails des
pages 58 et 59 dans le document :
-Document - FLN
Grève scolaire
--=o=--
Quand ce n'est les
directives lancées par le FLN, pour préparer, comme ce fut le cas la grève du
28 janvier.
Page 67, sous le titre :
GRÈVES GÉNÉRALES
C'est toujours au nom
de la liberté que, saisissant le moindre prétexte, le F. L. N. déclenche des
grèves générales n'ayant, bien entendu, aucun rapport avec la défense des
intérêts professionnels des musulmans, allant même la plupart du temps à
l’encontre de ces intérêts puisque le résultat le plus tangible est de priver
leur famille de ses moyens de subsistance.
Le processus est
toujours le même : tracts - instructions verbales - lettres de menaces -
exécution brutale en cas de refus de cesser le travail.
.
C'est au cours de la
grève générale de huit jours du 28 Janvier, au moment où la question algérienne
devait être évoquée à l'O. N. U que les efforts les plus spectaculaires
furent déployés pour la réussite de cette grève qui se voulait insurrectionnelle
et destinée à entraîner tout le peuple algérien dans la rébellion, derrière le
F. L. N.
On sait que, observée
au début sous la contrainte, elle se transforma assez rapidement en cuisant
échec.
Mais un certain nombre
de malheureux, soucieux d'assurer la nourriture de leur famille, payèrent de
leur vie cette trop humaine prétention...
A la page 69, je
relève la façon démocratique utilisée par le FLN pour y parvenir à ses fins :
...
2°/
D'attirer, dès maintenant, l’attention des Fidayines sur le rôle qui devra leur
échoir prochainement en vue de l’exécution inconditionnelle du mot d'ordre de
grève. Ils devront, à cet effet, préparer /es bombes, grenades et
explosifs nécessaires et être prêts au jour du déclenchement de la
grève.
3°/
Les responsables militaires devront en ce qui les concerne, étudier la
préparation d'embuscades dans les routes principales et nationales afin
d'interdire toute circulation de véhicules ou de personnes dans la période de
grève.
-Document - FLN
Circulaire n.4/FLN- Directives grève du 28 janvier 57
Page 71,
Toujours au sujet de la
grève, une nouvelle directive est diffusée.
Les paragraphes 3 et
4 démontrent la volonté du FLN d'instaurer un climat de haine entre l'ethnie
musulmane et les non-musulmans du pays.
Pour cela ils ont semé
la terreur en perpétrant des atrocités dans toutes les couches de la population
en s'attaquant aux personnes de tous
âges.
30/
Entraîner dans la lutte active de nouvelles couches sociales en transformant en
action concrète et évidente la haine anti-colonialiste qui, chez certains
éléments, est encore demeurée au stade sentimental. Ce climat favorisera et
augmentera notre potentiel révolutionnaire.
4°/
Ce sera là, la première et véritable répétition de la nécessaire expérience
pour l'insurrection générale.
-Document - FLN
Directives du FLN relatives a la grève
--=o=--
Il était même interdit d'avoir une
opinion différente de celle du FLN et le MNA, un mouvement concurrent, dû subir
les pires atrocítés de la part des assassins du FLN.
P.55
Ainsi en Kabylie on a
interdit aux musulmans de lire les journaux français à l'exception de
quelques-uns, favorables à la cause rebelle, bien entendu. A titre de sanction,
versement de la somme de 10.000 Frs aux hors-la-loi.
Tout individu qui ne
partage pas les idées politiques du F. L. N. est considéré comme traître et
exécuté sauvagement.
...
Et pourtant le M. N.
A, est un parti nationaliste xénophobe, farouchement panislamiste qui, comme le
F. L. N,, exige l'Indépendance de l'Algérie.
Le 16 mars 1956, 16
musulmans messaliste de 18 à 25 ans sont égorgés par l'ALN sur la route
SEDDOUK-AKBOU. C'est de cette façon toute démocratique que le FLN comprend la
liberté d'opinion.
Le 22 mars 1956, 21
musulmans qui refusaient de suivre les directives du FLN, sont égorgés pres de
SEDDOUK.
Sur l'un des cadavres
des 16 messalistes découverts égorgés le 16 mars 1956 en bordure de la route
SEDDOUK-AKBOU (région de Bougie), le texte ci-dessous écrit en arabe(p.54),
avait été trouvé :
INTERDICTION D'AVOIR
UNE OPINION
« IL est porté à la
connaissance de tous que ces soldats appartenaient à l’armée de MESSALl qui
s’est dissociée de l'Union Algérienne à laquelle par contre se sont ralliés tous
les partis et groupements organisés en Algérie.
Ces individus
soutenaient la scission provoquée par MESSALI et combattaient pour sa cause, se
refusant à combattre au nom de l’Algérie et pour la voie de Dieu. En conséquence
l'Armée de la Libération Nationale qui s'honore d'appartenir au Front de
Libération Nationale a prononcé leur
condamnation à mort.
C'est le sort désormais de tous ceux qui divisent l'union Nationale. »
[Partie 11]
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