Quelle est la politique qui fait que toutes les plaintes déposées à ce jour font l'objet de non-lieux? Il y a t-il une loi qui préserve et protége à ce point les assassins ?

 L'avenir de nos enfants, les vôtres, ne représente pour vous aucun intérêt?

Il est déjà trop tard pour arrêter l'hécatombe. 

Les crimes, les atrocités, la barbarie, les attentats dont nous avons été les victimes sont à nos portes. Mon expérience de la vie, mes origines et les proportions prises de nos jours par ces attentats, me donnent à penser que plus rien ne les arrêtera.

Mais essayez  au moins de les freiner !

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Voici quelques unes des prouesses du FLN relevées dans cet ouvrage officiel :

Le 3 janvier 1956 BOUZID Mohamed, qui n'avait pas suivi l'ordre de grève, est assassiné, 22 rue des Mimosas, à Alger.

 

-Dans la nuit du 22 au 23 janvier 1956, BARRA Ernest, du 421eme RAA, Batna, est lardé de coups de couteau puis égorgé.

 

 -Dans la nuit du 29 au 30 janvier 1956, la famille CRUET, gérante de ferme dans les environs du village St.Pierre-St.Paul, a été massacrée.

-Le 24 février 1956 au col de SAKAMODY, un chauffeur est assassiné, après avoir été contraint de descendre de son camion.

-Le 26 février 1956, l’Agha du douar Ouzellaghene, MEZIANE Larbi, qui n'avait pas voulu donner sa démission, était enlevé par une bande rebelle à IGHEZER AMOKRANE (C. M. d'AKBOU) avec ses deux fils Youcef et Abdelkader. En même temps et pour la même raison était enlevé BEN MEDJAOUI Mohand, facteur du douar.


Le 28 au matin, les têtes des quatre hommes étaient découvertes sur la route nationale. Les cartes d'identité des victimes étaient déposées sous leur tête. Les corps n'ont pas été retrouvés
 

-Le 4 mars 1956, les cadavres, horriblement mutilés, de MM. SALES Marius, 54 ans et de son fils René, 32 ans, tous deux employés aux mines d’Ain Barbar, commune de Bugeaud, sont découverts sur la route, à 3km 600 du centre de Bugeaud.

-Le 25 mai 1956, une bande de rebelles attaque le chantier des Travaux Routiers Constantinois, situé au douar SAADA, région de Biskra.

Les douze ouvriers européens du chantier, ainsi que la femme de l’un d’eux sont égorgés.

-Le 27 mai 1956, Remchi, BENMRAH Bouhassoun et BENELI Mohamed sont torturés et décapités à la sape puis la verge sectionnée et enfoncée dans la bouche.

-Le 18 juillet 1956, dans une embuscade à SIDI-GHALEM, deux militaires sont égorgés par les rebelles.

[Partie 6]